Projet : La case blanche

3ème planche en couleur

La première planche avait subi une véritable transformation depuis l’esquisse originale, en particulier grâce au travail de Massiré sur l’apparence de l’oiseau dans la première case.
Dans la seconde, c’était un problème de découpage et de lisibilité qui avait été vu lors de la réalisation du story-board.
La quatrième, enfin, avait connu un problème de raccord que nous avions dû corriger.

Cette troisième planche est celle qui nous a causé le moins de soucis. Si vous voulez voir son évolution, il vous suffit de cliquer ici (ou bien sur “Planche 3” sous la colonne “Thèmes des posts”, dans la partie de gauche de l’écran =>).
La voilà en tout cas dans sa version définitive, en couleur !

planche-3-colo filig

2ème planche en couleur

Et voilà la deuxième planche finalisée, qui vient plus que dignement fêter le second anniversaire d’activité de ce blog !
Plusieurs choses à vous dire sur cette planche, puisqu’il s’agit de celle qui débute vraiment l’histoire, la précédente faisant plutôt office de prologue.
Déjà, l’idée est de gérer le lever de soleil sur ces 4 premières planches et donc la gradation de la luminosité et des couleurs. Comme vous pouvez le voir ci-dessous, les teintes sont déjà plus chaudes que sur la précédente – et Massiré a encore fait des merveilles sur la colorisation.
Ensuite, cette planche est aussi là pour donner un peu le ton général de la BD: après le panorama grandiose de la grande première case (et du prologue), l’effet quasi-comique de la chute du Giuseppe et les dialogues un peu crus ramènent le lecteur au sol, les deux pieds dans le marécage.
Mais trêve de bavardages, pensez plutôt à jeter un œil attentif sur cette deuxième planche. Le lézard est toujours là mais avez vous vu les pirogues ?
Montage phd2 21

Projet La Case blanche : Dernière ligne droite

Bien souvent, un site ou un blog ayant pour sujet principal une création artistique a la double volonté de tenir informés ses lecteurs des dernières avancées du projet et d’expliciter les sources qui ont œuvré dans l’arrière boutique.

 

 

Reste que l’on parle peu des démarches menant de la création, à proprement parler, à sa publication. Dans le cadre d’une bande dessinée, plusieurs chemins sont possibles : la publication confidentielle fonctionne encore, le réseau d’amis également – même sans passer par Facebook, c’est dire ! – et puis ce qu’il serait bon de nommer “la voie normale”.
Pour avoir la chance de faire éditer une bande dessinée, il faut s’armer de patience car tous les éditeurs reçoivent énormément de dossiers chaque jour. Comme il s’agit de candidatures artistiques, il va de soi qu’il y a d’un côté le “canon” attendu et de l’autre le “coup de cœur” possible. La forme canonique d’un dossier – celle que nous cherchons ici à approcher au plus prêt – se compose d’un résumé de l’histoire, d’un séquentiel, de descriptions rapides des personnages principaux, de quelques planches “terminées” (entendez ici “qui correspondent à ce que les auteurs potentiels considèrent comme le rendu final de leur projet”), des esquisses de décors et de personnages. Le coup de cœur, on s’en doute, repose plus sur le choc émotionnel provoqué par la vision d’un dossier, fut-il canonique ou non. Bien évidemment un dessinateur a bien plus de chance d’être “repéré” qu’un scénariste – ce qui en dit peut être long sur une certaine perception de cet art, mais loin de nous la volonté de faire polémique.

 

A ce jour (sonnez trompettes!), nous entrons enfin dans la dernière ligne droite de la construction de notre dossier. Ensuite viendra la longue marche auprès des éditeurs…

1ère planche en couleur

Cette première planche en couleur a fait couler pas mal d’encre (et on en est très contents).

Déjà, autant vous le dire, elle “claque” graphiquement (pas la peine de jouer les faux modestes, ce point fait l’unanimité ^^) et c’était le premier but poursuivi: pas de texte, juste piéger l’œil du lecteur par 3 grandes cases pour l’inciter à tourner la page et entrer de plain-pied dans l’histoire.
Ensuite, les participants du forum  www.bdamateur.com se sont posé des questions légitimes et pertinentes sur l’intérêt narratif de cette première planche. Massiré nous a relayé leurs interrogations et vous pouvez retrouver la discussion complète ici.
Mais avant d’y jeter un œil, prenez le temps d’admirer la planche ci-dessous. C’est l’aube, la brume se lève sur la plaine africaine et vient teindre les cieux de gris; le balbuzard amorce juste sa descente vers la vallée tandis que le soleil s’apprête à percer le brouillard matinal…
Planche1-HDColofilig recad

Projet La Case Blanche : 3ème planche encrée

Un peu de renseignements techniques pour ceux qui se posent des questions sur comment Massiré réalise l’encrage des planches:

La grande majorité du boulot est fait à l’encre de Chine et à la plume (avec, généralement, 3 types de mines : 2 moyennes et 1 fine). De temps en temps, il lui arrive de rajouter des détails au stylo “mine fine” et pour les grands aplats noirs, Mass utilise le pinceau.

Et vous pouvez admirer le résultat obtenu ci-dessous, avec cette troisième planche dans sa version encrée définitive.

Projet La Case Blanche : 1ère planche encrée

Comme vous êtes là depuis le début 😉  (et si c’est pas le cas, y’a toujours moyen de se rattraper !), nous avons décidé de vous montrer l’avancement pas à pas de la toute dernière phase de réalisation des 4 premières planches (on n’est pas du genre chiche sur la camelote…)

Vous avez donc pu voir les versions crayonnées des 4 planches, et on va entamer une série de posts de ces mêmes planches mais en version encrée. Puis on passera aux versions colorisées, c’est à dire terminées, par la suite.

Bref, un planning chargé qui devrait le faire si l’ami Massiré ne chope pas de crampes à la main droite !

Pour débuter, voilà déjà la première planche encrée.